I Love Belgium... and you?

Wir heiβen Super-Fantastisch !

29 août 2007

Silence, ça pousse...


J'ai passé ma première visite chez le gynéco. Dingue ça. C'est comme la première fois où je me suis retrouvé dans un magasin de lingerie féminine: ça marque la vie d'un homme!
Ca m'a surtout rappelé mes courtes études de dentisterie, celles durant lesquelles on me demandait souvent pourquoi je voulais faire un boulot où je devrai regarder toute la journée dans la bouche de gens qui n'ont parfois qu'une hygiène pour deux. Ben après ce que j'ai vu, je comprends que ce soit parfois difficile à admettre...

...et pourtant, ce n'était qu'une séance de cinéma!

La crevette se porte bien. C'est même plus qu'une crevette, presque un gamba, puisqu'elle atteint bientôt cinq centimètres de long, et qu'elle a des bras, des jambes, et... une queue! Pas question de faire une étoile de mer pour autant, y'a bien un de ces appendices qui arrêtera de pousser un jour!

Et j'ai toujours ce sentiment en voyant ces photos que ma femme a...



...un nounours en guimauve dans le vagin! ;o)

(Avec une fin d'article comme celle-là, je suis curieux de voir les recherches que mes lecteurs font sur Google pour arriver ici, hahaha...)
(Un seul, pas deux! Je ne trouvais pas la bonne photo...)

Les brèves de comptoir au bureau

Petit échange d'e-mails aujourd'hui au bureau. Entre "immigrés" on pourrait dire, mais avec en face quelqu'un qui a du fuir sa Yougoslavie quand ce pays a cessé d'être.
Je me suis dit que cette phrase méritait un petit morceau de célébrité, rien que pour le fait de m'être mordu les joues pour ne pas éclater de rire devant mon écran:

Tu sais que c'est en regardant "les Visiteurs" que j'ai appris le plus de mots en français :) Quel vocabulaire!


Mortecouille, il m'a bien fallu l'exercice d'évacuation-incendie pour m'en remettre!

Mais à la réflexion, combien de guitaristes ont appris leur technique grâce à "Jeux interdits"? C'est pas plus bête...

22 août 2007

Souvenir de vacances (ironie inside)


C'est un peu comme la ligne de partage des eaux ou les vieilles bornes qui délimitent les frontières d'un état: les lignes imaginaires fascinent. Par exemple, si un jour je devais passer l'équateur, je suis sûr que je pourrais rester connement une bonne heure à contempler le panneau, un pied dans l'hémisphère Nord, et l'autre au Sud...

Et bien mes vacances, c'était un peu ça. C'était Névache.

Névache, c'est 300 habitants dans le fond d'une vallée, avec des gites et chambres d'hôtes, un magasin de sport et deux boulangeries. Et c'est tout. Bref, le minimum minimorum pour les milliers de promeneurs et randonneurs qui déboulent de France et de l'Italie voisine chaque année.
En d'autres mots: on doit bien s'y faire chier hors-saison.

Mais Névache, c'est comme la ligne de partage des eaux ou la ligne des crêtes: c'est le point géographique ficitif de France où Parisiens et Marseillais se rencontrent. Donc si vous aimez parler avec des gens (I mean: "écouter parler des gens") qui ont toujours tout vécu, tout fait, tout su et tout réussi, n'hésitez pas: allez à Névache!

Vous y rencontrerez peut-être les spécimens que nous y avons vus:
Le Parisien informaticien, qui a fait une école prépa, une école d'ingé et une école de marketing, qui a été champion d'échecs (le jeu, pas comme moi à l'unif...), de bridge, grand joueur de piano, qui va aussi en vacances dans un club chic sur la Côte d'Azur, mais qui a juste du mal à élever ses trois gosses.
Ou alors le papy marseillais, qui maugrée parce qu'on lui sert un apéritif avec un glaçon dedans, ou parce que le steak-frites d'un menu enfants est un steak haché, et qui commence à raconter à son petit-fils d'environ six ans toute sa science sur les vitamines et les oligo-éléments du ginseng et de la gelée royale...

C'a avait l'air de le passionner, le ket (ironie inside, je le répète). Lui qui voulais juste un pot de miel...

Evidemment, ce spectacle rongeait intérieurement le frein de mon âme de vieux Lyonnais ascendant Bruxellois (ou est-ce l'inverse? Je crois que oui...), deux races éminemment "centristes", Lyon étant le trou entre la capitale et soit les plages, soit les pistes de ski, la ville ni du Sud, ni du Nord que personne ne visite mais que tout le monde connaît de par son tunnel et ses embouteillages, et Bruxelles n'étant ni flamande, ni wallonne, tout en étant autant belge qu'européenne, voire au-delà.

Quand l'on s'offusque qu'un certain Monsieur Leterme puisse dire que les Belges n'ont en commun que "le Roi, les Diables rouges et la bière", je crois que c'est déjà pas mal. C'est toujours deux points communs de plus qu'il n'y en a entre les Français, puisque nous n'avons que Névache en commun!

(Et encore... je n'ai pas vu de Breton, de Picard ou de Basque par là-bas!)

Toujours est-il que, rentrant par Anderlecht et le Boulevard Mettewie (Youpi! Les vacances sont finies, on reprend le rythme dans les embouteillages!), je me suis fait la réflexion que la voirie des petites routes des campagnes alpines n'a certainement rien à envier à celle de ce que l'on appelle "la capitale de l'Europe"!

De retour de vacances...


Voilà, deux semaines de congé en France qui s'achèvent ce soir. Deux semaines sans Internet, sans Déhache et sans Erté-Elle-Tévé-I.
Débarqué de voiture ce mercredi peu avant 19 heures, j'ai pu constater avec bonheur lors du JT de la chaîne sus-citée que je n'ai pas raté grand'chose: toujours les mêmes sujets, les mêmes têtes de négociateurs, et les mêmes images de Val-Duchesse.

En d'autres mots: en Belgique, politiquement, "y'a pas une fleur qui a bougé". Ah si: y'a des cigognes sur le bord de l'autoroute, à la hauteur de Nivelles. "Et c'est joli", comme chantait l'autre.

En attendant, on est plus près de la citation d'Eddy Merckx (remember Les aventures de Rabbi Jacob, hahaha...): "La révolution, c'est comme une bicyclette, quand elle n'avance pas, elle tombe". Ca commence déjà à vaciller...