Super-Fantastisch le citoyen

Et vous, avez-vous accompli votre devoir citoyen? Et bien votre Super-Fantastisch adoré-adorable aussi!
Oui, je sais, c'est anodin, et bien que l'on ne voie pas toujours la différence du "c'était mieux avant" liée à notre vote, la démocratie est une belle chose. Parce qu'en Belgique on est libre de voter pour qui on veut, et pas toujours pour qui Plastic Bertrand veut. Parce qu'on ne risque pas notre vie à nous rendre dans les bureaux de vote. Parce que même en étant étranger, on a le droit d'avoir le devoir (c'est comme ça que je le comprends) de participer à cette démocratie locale. Et c'est bien évidemment pour cette dernière raison que j'ai choisi d'être libre en m'inscrivant sur la liste des allochtones obligés à aller voter...
Je suis citoyen. Et même si ça ne fait que quelques mois que j'habite cette commune, que je n'en connais pas tous les notables, et que je n'ai pas lu les douze kilos de prospectus électoraux multicolores que ma boite aux lettres vomissait, je me suis promis de voter pour le premier candidat que je croiserai ce dimanche 8 octobre.
Facile, vu qu'il n'y en a qu'un que je serai capable de reconnaître facilement. Et c'est peut-être plus lié à la renommée de son fiston footballeur... Par chance pour "ma" démocratie, je l'ai croisé.

Mais le civisme de votre Super-Fantastisch vénéré-vénérable ne s'arrête pas là! Et moins de vingt-quatre heures après cette première action citoyenne en Belgique, voilà la seconde action citoyenne! Et oui, aujourd'hui j'ai été travailler en bus. Pas pour faire plaisir à Pascal Smet, ou quelconque champion de la mobilité bruxelloise (j'ai déjà donné mon remède aux soucis de mobilité de la Capitale il n'y a pas deux semaines!), mais surtout pour pouvoir aller chercher mon nouveau joujou et revenir à la maison avec, dans la douceur nacrée du turbo-diesel et la caresse de la chaîne haute fidélité... Pour l'instant, je suis avec ma nouvelle voiture comme dans un slip neuf : je ne sais pas trop où mettre les mains!

Rien à voir : vous avez lu l'histoire de Chris Conty? Comment il vécut? Comment il est mort? Ben bien vous en a pris, puisque suite à l'émission programmée par BeTV portant sur la vie et les succès de Chris, on a fini par se rendre compte que le gaillard n'avait jamais existé. C'est bien l'imagination trop fertile d'un concepteur d'émission que l'on doit ce grand "flashmob" (Ben quoi? C'est pas à la mode?) médiatique. A relire les articles de la DH, c'est à mourir de rire.
Bon d'un point de vue culturel, c'est pas une analyse de l'oeuvre de Socrate par Jacques Mazel, mais voir qu'en 2006 on peut créer une rock-star en une émission, sans que celle-ci ne vende un disque, ni ne chante une seule chanson, me réconforte : 6 semaines après je ne sais toujours pas qui sont les - heum! - "élèves" de la Star Ac'... Et c'est bien la première année que je m'en fous.

Jeudi prochain, BeTV diffuse un autre documentaire : "Les néonazis à la conquête de la Belgique".
Vous croyez que c'est aussi un canular?